1868-1959) Gichin Funakoshi. Importateur du Karate-Dō au Japon et créateur du style Shōtōkan,

Natif d’Okinawa, berceau du karaté, Enfant chétif, il commence à pratiquer, secrètement, dès son plus jeune âge. En 1922, à la demande du gouvernement japonais, il fit une démonstration de l’art d’Okinawa. Cette date marqua l’entrée au grand jour du karaté-do qui se répandit sur l’archipel nippon puis, après la seconde guerre mondiale, dans le monde entier.

Il était un homme cultivé et poète, Shoto étant son nom de signature. Très humble, au cours d’une même journée il pouvait être grand maître et balayeur. Pédagogue émérite de l’art de « la main chinoise »et beaucoup trop fin psychologue pour se mettre en difficulté. Voilà pourquoi ne s’attache à sa mémoire aucun combat de légende. Mais peu après son arrivée au Japon, d’autres maître d’Okinawa, tous de bons combattants, le rejoignirent mais furent pourtant incapable de le supplanter. Source: Karate-do – ma Voie, ma Vie; Gichin Funakoshi.

Yutaka Katsumata, 8e dan. Diplômé de l’Université de Toyo ainsi que de la prestigieuse école d’instructeurs de la Karate Association JKA. Il a enseigné le karaté 2 ans en Grèce et en 1984 il vient s’installer au Québec comme instructeur désigné par l’Humbo dojo du Japon. Il est entraîneur en chef de l’Association de karaté Shotokan. Pendant de nombreuses années, il a participé au championnat national de la JKA. Il a terminé au moins cinq fois parmi les huit meilleurs de cet important championnat. Il a été à maintes reprises l’entraîneur en chef d’équipes de compétition de niveau international.  Grand technicien, excellent pédagogue, exigeant et compréhensif, il est très apprécié pas ses élèves pour sa rigueur et sa générosité.  Il est appelé à animer des camps de perfectionnement, un peu partout au Québec, lui permettant ainsi d’évaluer les instructeurs et de s’assurer de la qualité de l’enseignement transmis.
Maître Arry Anastasiadis (décès 2015) : En 1956, il introduit le karaté JKA et le Shotokan au Québec ainsi que dans d’autres provinces canadiennes.  C’est dans un dojo d’outremont qu’il commença à transmettre ses connaissances. Durant plusieurs années, il forma les plus grands Montréalais du Shotokan. Après quelques années sous sa tutelle, un groupe en désaccord avec certaines de ses politiques se dissocient et forment leur propre association, L’AKS (Association Karaté Shotokan), dont nous sommes membres. D’autres associations on aussi vu le jour à cette époque.

Source: L’histoire du karaté au Québec par Gille Dufour.

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