Natif d’Okinawa, berceau du karaté, Enfant chétif, il commence à pratiquer, secrètement, dès son plus jeune âge. En 1922, à la demande du gouvernement japonais, il fit une démonstration de l’art d’Okinawa. Cette date marqua l’entrée au grand jour du karaté-do qui se répandit sur l’archipel nippon puis, après la seconde guerre mondiale, dans le monde entier.
Il était un homme cultivé et poète, Shoto étant son nom de signature. Très humble, au cours d’une même journée il pouvait être grand maître et balayeur. Pédagogue émérite de l’art de « la main chinoise »et beaucoup trop fin psychologue pour se mettre en difficulté. Voilà pourquoi ne s’attache à sa mémoire aucun combat de légende. Mais peu après son arrivée au Japon, d’autres maître d’Okinawa, tous de bons combattants, le rejoignirent mais furent pourtant incapable de le supplanter. Source: Karate-do – ma Voie, ma Vie; Gichin Funakoshi.
Source: L’histoire du karaté au Québec par Gille Dufour.